Une entrée en majesté à Gut Aiderbichl
Des juments arabes de Suisse ont trouvé une nouvelle patrie
Dans le cadre de la coopération engagée en 2019 avec la fondation suisse Sandgrueb (Egg près de Zurich), Gut Aiderbichl a pris la responsabilité de s’occuper à vie d’un groupe de 15 juments arabes en bonne santé. La fondation Sandgrueb avait repris quelques années auparavant le cheptel d’une éleveuse de chevaux arabes, car celle-ci avait atteint ses limites pour des raisons d’âge et de santé, avait dû abandonner l’élevage et souhaitait que les animaux soient entre de bonnes mains.
En contrepartie, la fondation Sandgrueb a pris en charge les frais de remise en état du Schroffnergut, une antenne située à Henndorf, qui a été achetée par Gut Aiderbichl en 2020. En 2021, il est également prévu d’agrandir la station pour en faire un centre de santé et d’assurance qualité pour les quelque 700 chevaux de Gut Aiderbichl.
Les fils et les filles du désert – les chevaux arabes
Les chevaux arabes comptent parmi les races de chevaux les plus nobles et les plus anciennes du monde. Ils sont originaires de la péninsule arabique, où les Bédouins les utilisaient comme montures dans les paysages désertiques. Leur grande endurance et leur fiabilité en font des compagnons irremplaçables et fidèles pour les habitants du désert.
Le caractère et l’allure majestueuse des chevaux arabes.
Ils ont un caractère très sensible, sont sensibles, pleins de tempérament, bienveillants et proches de l’homme – c’est donc un mélange de caractères très recherché.L’encolure haute et la queue haute donnent une apparence majestueuse à un cheval arabe, qui a une robe brune ou blanche.
Les juments arabes blanches adoptées portent des noms magnifiques. Par exemple Ya Bint al Riyah, la fille des vents, Malikah, la reine, Samaweeyah, la céleste ou Mash Allah, comme Dieu. Ce sont des noms extraordinaires pour des chevaux extraordinaires.
Au début, ce nouveau foyer a rendu les juments un peu nerveuses, car elles sont très sensibles. Mais le calme, l’environnement et la relation particulière avec l’une de nos palefrenières, Lisa, sont un baume pour les chevaux et ils se sont très vite adaptés et se sentent désormais vraiment à l’aise. Les juments arabes préfèrent être dehors, dans les pâturages, et profitent de l’étable à four. Elles peuvent y entrer et en sortir à tout moment, car les chevaux arabes ont particulièrement besoin d’exercice.
Où l’amour tombe
Une affection particulière s’est développée entre notre collaboratrice Lisa et Samaweeyah, 13 ans, affectueusement appelée Sami. Lorsque Lisa est avec les chevaux, Samaweeyah la suit pas à pas et recherche la proximité humaine. Son caractère calme et détendu est très particulier et enrichissant pour l’âme humaine. Lisa sait que Samaweeyah aime ses caresses et essaie d’y consacrer du temps aussi souvent que possible. Parfois, Samaweeyah semble dire à Lisa : « Regarde vers moi ! Sens-tu mon calme et ma confiance en toi ? Merci de nous permettre de passer notre vie à Gut Aiderbichl ».
Donne à un cheval ce dont il a besoin, et il te donnera son amour.